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Brasília, DF, Brazil
Cláudia Falluh Balduino Ferreira é doutora em teoria literária e professora de literatura francesa e magrebina de expressão francesa na Universidade de Brasília. Sua pesquisa sobre a literatura árabe comunga com as fontes do sagrado, da arte, da história e da fenomenologia em busca do sentido e do conhecimento do humano.

segunda-feira, 17 de dezembro de 2012

L'inattendu dans la création littéraire et artistique, à la lumière du "Printemps arabe".

L’inattendu dans la création littéraire et artistique, à la lumière du  "Printemps arabe ».

O inesperado na criação literária e artística, à luz da "Primavera árabe".


A Universidade Lumière/Lyon (França) realizará nos dias 24 e 25 de outubro de 2013 o Colóquio "O inesperado na criação literária e artística, à luz da primavera árabe". Segue o texto com detalhes do evento e o link para aqueles desejosos de mais informações.
Coordenado pelo Professor Charles Bonn, o evento é digno da modernidade dos acontecimentos árabes dos últimos tempos. O site LIMAG, tradicional e completíssimo é uma fonte maravilhosa de informações sobre os mundos magrebinos.
Visite-o e cultive-se em http://www.limag.refer.org/ 


L’Université Lumière/Lyon-2 Nous avons tous été surpris par ce qu’il est de plus en plus convenu d’appeler le « Printemps arabe », lequel a pris naissance l’hiver 2010-2011 en Tunisie, pour se prolonger en Egypte et dans de nombreux autres pays. Quels que soient les développements politiques de ces révolutions, elles bouleversent profondément notre regard sur le monde et nos systèmes d’explication de ce dernier, déstabilisant ainsi l’assurance des discours les plus évidents, tout comme leurs formes. Et si les cohérences idéologiques sont ainsi mises à mal, on attend de la parole littéraire l’invention de nouveaux modes du dire : non pas tant, tout de suite, ces réponses qui échappent aux idéologies, que le jaillissement de modalités langagières nouvelles. Car si, comme le roi soudain nu, les idéologies révèlent maintenant leur impuissance à rendre compte de ce qui se passe, la littérature quant à elle ne se contente plus de modèles génériques éprouvés. La littérature maghrébine pratique depuis longtemps (souvenons-nous de Kateb Yacine, parmi d’autres) cette subversion généralisée des genres, subversion aussi de ce qui les distingue les uns des autres, comme de ce qui distingue le « littéraire » du « non-littéraire ». Et s’interroge avec Mohammed Dib sur les pouvoirs du langage face aux défis d’un réel qui toujours lui échappe. Et ces dernières années ont vu se développer aussi des courants d’expression culturelle collective nouveaux, comme la « Nayda » au Maroc et son renouvellement musical, chorégraphique ou théâtral. Enfin, même s’ils ne sont certes pas nouveaux dans cet espace comme ailleurs, le « Printemps arabe » a permis le surgissement de modes d’expression inattendus comme les blogs ou les graffitis. 

Leia mais em http://www.limag.refer.org/new/calmanif.php?action=list&notitle=1